དོན་སྤྱོད་པ།

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arthacarya

Aider les autres, accomplir le bien, conduite bienfaisante


A. Accomplir le bien, aider les autres.
Syn. ཕན་དོན་བྱེད་པ།.
B. La conduite bienfaisante.
Elle consiste en le troisième des quatre moyens de réunions des êtres བསྡུ་བའི་དངོས་པོ་བཞི། mis en œuvre par les héros de l’Eveil བྱང་ཆུབ་སེམས་དཔའ། pour accomplir leur bien. Selon le Grand lamrim ལམ་རིམ་ཆེན་མོ། :
« La conduite bienfaisante comporte deux aspects : mener les êtres qui ne sont pas mûrs à maturité et conduire ceux qui sont mûrs à la libération. Ceux-ci peuvent être présentés à travers trois angles.
Premièrement, inciter les êtres à accomplir le bien de cette vie, en les faisant acquérir, protéger et fructifier leurs possessions en conformité avec l’enseignement. Deuxièmement, les inciter à accomplir le bien des vies futures, en les établissant dans une vie religieuse simple fondée sur les aumônes, après qu’ils aient laissé derrière eux leurs possessions. Bien qu’ils soient certains d’obtenir ainsi le bonheur dans les vies futures, ils ne sont pas assurés de l’atteindre dans la vie présente. Troisièmement, les inciter à accomplir le bien à la fois de cette vie et des vies futures. Il s’agit alors de conduire tant les laïques que les religieux à se libérer des attachements au monde et à l’au-delà du monde, en faisant apparaître la maniabilité physique et mentale qui accorde le bonheur dans cette vie, et en réalisant la déité parfaitement pure ainsi que l’au-delà des peines qui octroient la félicité des vies futures.
Même s’il est éminemment ardu de réaliser ainsi le bien d’autrui, il faut s’y engager. Il est difficile d’inciter à la vertu ceux qui n’ont pas accumulés de racines de vertu auparavant. Il est difficile d’accomplir le bien de ceux qui jouissent de possessions en abondance du fait qu’elles constituent le fondement de l’inconscience. Il est difficile de faire le bien de ceux qui se sont fortement accoutumés à des vues tīrthika car ils sont hostiles à l’enseignement et imperméables aux raisonnements du fait de leur aliénation.
Il s’agit d’accomplir le bien par étapes : à ceux dont la sagesse n’est pas mûre, prodiguer des instructions aisées ; à ceux dont la sagesse est parvenue à un stade médian, dispenser des instructions médianes ; et enfin à ceux dont la sagesse s’est épanouie, délivrer un enseignement profond et des instructions détaillées. »
 « La fonction de la conduite bienfaisante est de permettre aux disciples de pratiquer en accord avec ce qui leur a été enseigné. »