བསྡུ་བའི་དངོས་པོ་བཞི།

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catvāri saṃgraha vastūni

Les quatre moyens de réunion


Il s’agit de quatre méthodes afin de réunir les disciples en vue d’accomplir leur bien.

1. ཆོས་དང་ཟང་ཟིང་གི་སྦྱིན་པ་གཏོང་བ། Le don matériel et du dharma.
2. གཏམ་སྙན་པར་སྨྲ་བ། Les paroles agréables.
Voir syn. སྙན་པར་སྨྲ་བ།.
3. དོན་སྤྱོད་པ། La conduite bienfaisante.
Il s'agit d'accomplir le bien des disciples en conformité avec leurs aspirations et objectifs གདུལ་བྱའི་འདོད་དོན་དང་མཐུན་པར་སྤྱོད་པ།.
4. དོན་མཐུན་པ། La cohérence entre les paroles et les actes.
Elle consiste à pratiquer soi-même ce que mettent en oeuvre les disciples གདུལ་བྱའི་བྱ་སྤྱོད་ལ་བསྟུན་ནས་བསྒྲུབ།(et qu'on leur a enseigné).


Selon Les Instructions de Jamyang Lama Tsongkhapa ལམ་རིམ་འཇམ་དཔལ་ཞལ་ལུང་།  :

« Une fois que l’on s’est entraîné à la pratique des victorieux bodhisattva, afin d’accomplir les buts des êtres, on doit porter à maturité leur courant de conscience grâce aux quatre moyens de réunion des disciples.

1. Cela consiste [d’abord] à les réunir autour de soi par le don d’objets matériels, le don de protection et du Dharma, en fonction du tempérament de chaque disciple.
Voir les trois générosités སྦྱིན་པ་གསུམ།
2. À ceux qui ont été rassemblés ainsi, il faut tenir des propos amènes conformément aux usages du monde, comme de s’enquérir de leur santé, etc., en leur présentant un visage aimable et souriant, et leur exposer les bienfaits du Dharma auxquels ils aspirent. En vous exprimant de façon agréable, afin de les guider sur l’excellente voie, vous enseignerez plus particulièrement à ceux qui ont des capacités médiocres, qui multiplient les fautes, qui ne s’intéressent qu’à la vie actuelle, aux religieux sujets au laisser-aller et ainsi de suite. Parmi ceux que vous avez amenés à se réjouir au royaume de la vertu, il y en a de toutes sortes ; ceux qui ne peuvent admettre la notion de bonheur durable, vous ne devez pas les contraindre à emprunter le chemin de la libération et ceux qui adoptent le hīnayāna, ne leur imposez pas le mahāyāna, car cela ne leur serait d’aucun bénéfice. Cela reviendrait à donner à un malade fiévreux une préparation à base de camphre avant d’avoir traité la fièvre avec une décoction d’herbes, ce qui ferait se propager la maladie et nuirait au patient.
3. La conduite bienfaisante consiste à tout faire pour que progressivement les autres produisent en eux les vertus, à commencer par les plus ténues, en leur expliquant que la longévité et l’absence de maladies par exemple requièrent d’accomplir telles ou telles vertus, et finalement les guider jusqu’à l’état au-delà de toute souffrance.
4. En outre, dans la mesure où encourager les autres à la pratique sans pratiquer soi-même pourrait les amener à dire : « Pour que nous disciplinions notre esprit, il faudrait d’abord que vous discipliniez le vôtre », pratiquez encore plus qu’ils ne le font ou au minimum autant qu’eux ; cela constitue la conformité de conduite. »