བྱིང་བ།

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nimagna

Mollesse


Elle constitue l’un des cinq obstacles ཉེས་པ་ལྔ། au calme mental ཞི་གནས།.

Dagpo Rinpoche la décrit ainsi dans Le Calme mental (extraits) :

« La concentration ཏིང་ངེ་འཛིན། recherchée doit comporter deux caractéristiques : l’intensité ou la clarté གསལ་ཆ།, et la stabilité གནས་ཆ།. La mollesse fait obstacle à la première. Elle concerne la saisie mentale de l’objet de méditation. Dès que la perception de l’objet se relâche, dès qu’elle est moins claire ou moins forte, il y a mollesse. Celle-ci peut se présenter sous deux degrés différents : grossir et subtil.
Dans le cas de la mollesse grossière བྱིང་བ་རགས་པ།, c’est la clarté de l’objet qui fait défaut དམིགས་པའི་གསལ་ཆ།. Il a disparu sans pour autant que l’esprit ait été distrait ou attiré par un autre objet. L’esprit demeure dans un état de flou, de détente, d’inconscience.
Dans le cas de mollesse subtile བྱིང་བ་ཕྲ་མོ།, l’objet reste clair, mais c’est la clarté de l’esprit དྭངས་ཆ། qui fait défaut. L’intensité de la perception est amoindrie et l’esprit manque d’acuité. Si au lieu d’entretenir une bonne concentration, le pratiquant n’entretient que la mollesse subtile, la sagesse ཤེས་རབ། ne peut se développer et ira au contraire en s’altérant, ainsi que la mémoire དྲན་པ།.
La mollesse, même grossière, doit être distinguée de la torpeur རྨུགས་པ།, facteur mental issu de l’ignorance མ་རིག་པ།, et qui se traduit par une impression de lourdeurs physique et mentale. Toutefois il y a une relation de causalité entre les deux : la torpeur entraîne la mollesse. Quant à leur nature, si la torpeur est non-vertueuse, la mollesse grossière est neutre, et la mollesse subtile vertueuse, sous l’influence des facteurs mentaux qui sont présents dans l’esprit lors des stades de concentration où elle apparaît. Elle n’est donc par un facteur perturbateur ཉོན་མོངས།. »