མཐུན་ཕྱོགས་ལ་ཡོད་པ། : Différence entre versions
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L’existence dans la classe compatible est ainsi à distinguer de la présence dans la classe compatible <big><big>[[མཐུན་ཕྱོགས།]]</big></big>, qui est constituée par toutes les instances de phénomènes impermanents, par exemple tous les vases à proprement parlé. <br> | L’existence dans la classe compatible est ainsi à distinguer de la présence dans la classe compatible <big><big>[[མཐུན་ཕྱོགས།]]</big></big>, qui est constituée par toutes les instances de phénomènes impermanents, par exemple tous les vases à proprement parlé. <br> | ||
Version actuelle datée du 21 mai 2020 à 17:15
Existence dans la classe compatible
Il s’agit de ce qui existe dans la classe des phénomènes qui sont compatibles མཐུན་ཕྱོགས། avec la propriété à démontrer བསྒྲུབ་བྱའི་ཆོས།. Cet ensemble est susceptible d’intersecter la classe compatible de différentes manières.
Par exemple, l'abstraction de cette propriété existe dans la classe compatible. Ainsi, dans un syllogisme qui établit le son comme impermanent, c'est le cas de l’impermanence elle-même, c’est-à-dire de l’abstraction propre རང་ལྡོག de l’impermanence. Il serait possible de mentionner également les abstractions des différents phénomènes impermanents tel que « vase » ou « pilier », ou encore la qualification d'« objet de connaissance » : toutes existent dans la classe compatible avec l'impermanence. Cependant, elles ne sont pas présentes dans la classe compatible à proprement parler, au sens qu'elles n'en sont pas des instances, car ces abstractions ou cette qualification sont par nature permanentes.
L’existence dans la classe compatible est ainsi à distinguer de la présence dans la classe compatible མཐུན་ཕྱོགས།, qui est constituée par toutes les instances de phénomènes impermanents, par exemple tous les vases à proprement parlé.
La classe compatible elle-même recouvre ces deux aspects : à la fois, les phénomènes qui existent dans la classe compatible ; et ceux qui y sont présents.
