རྣམ་པར་སུན་འབྱིན་པའི་སྟོབས། : Différence entre versions

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=== La force du regret ===
 
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Litt. Force du complet désenchantement, ou force du complet rejet. Il s’agit de la première des quatre forces remèdes <big><big>[[གཉེན་པོའི་སྟོབས་བཞི།]]</big></big>, ou des quatre forces de purification <big><big>[[སྡིག་པ་བཤགས་པའི་སྟོབས་བཞི།]]</big></big>. Elle consiste à éprouver un intense regret à la pensée des fautes que l’on a commises depuis des temps sans commencement. Si un tel regret surgit sincèrement dans l’esprit, les trois autres forces apparaissent d’elles-mêmes. Elle est engendrée en réfléchissant notamment à la loi de causalité <big><big>[[ལས་འབྲས།]]</big></big>, aux conséquences pour soi-même des actes nuisibles accomplis. Ainsi, selon Le Grand Lamrim <big><big>[[ལམ་རིམ་ཆེན་མོ།]]</big></big>, afin de faire apparaître un tel remord, il convient de « méditer comment les trois résultats des voies karmiques – à pleine maturité, [en concordance avec la cause, et qui déterminent l’environnement] – adviennent. Au moment d’effectuer cette pratique, ayez recours à la confession des fautes contenue dans Le Sūtra de la parfaite lumière dorée, Ārya suvarṇaprabhāsottama sūtrendrarāja nāma mahāyāna sūtra <big><big>[[འཕགས་པ་གསེར་འོད་དམ་པ་མདོ་སྡེའི་དབང་པོའི་རྒྱལ་པོ་ཞེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་པོའི་མདོ།]]</big></big>, et celle associée aux trente-cinq Buddha de confession <big><big>[[ལྟུང་བཤགས་ལྷ་སོ་ལྔ།]]</big></big>  ». Dans La Guirlande des êtres fortunés, Lama Dagpo Rimpotché éclaire ainsi ce point fondamental : « Supposons que trois personnes aient absorbé un poison mortel. La première est déjà morte, la seconde est à l’agonie, et la troisième n’a pas encore ressenti les effets du poison. Cette dernière, à la seule pensée de ce qui l’attend, est envahie d’une immense frayeur. Les êtres qui en raison de leurs karmas nocifs endurent actuellement les tourments des existences infortunées ressemblent à la personne tuée par le poison. Ceux que de violentes souffrances sont sur le point d’accabler s’apparentent à la personne agonisante. Quant à nous, pour le moment, nous n’avons pas à endurer les supplices des états infortunés. Pourtant, à moins de supprimer en nous le poison de nos actions destructrices, il est certain que nous souffrirons un jour. […] Si nous ne sommes pas encore capables d’éprouver un profond remords, il faudra s’efforcer de le faire naître, en réfléchissant aux conséquences de nos actes. Voilà à quelle condition notre purification s’avèrera efficace. »
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Litt. Force du complet désenchantement, ou force du complet rejet. Il s’agit de la première des quatre forces remèdes <big><big>[[གཉེན་པོའི་སྟོབས་བཞི།]]</big></big>, ou des quatre forces de purification <big><big>[[སྡིག་པ་བཤགས་པའི་སྟོབས་བཞི།]]</big></big>. Elle consiste à éprouver un intense regret à la pensée des fautes que l’on a commises depuis des temps sans commencement. Si un tel regret surgit sincèrement dans l’esprit, les trois autres forces apparaissent d’elles-mêmes. Elle est engendrée en réfléchissant notamment à la loi de causalité <big><big>[[ལས་འབྲས།]]</big></big>, aux conséquences pour soi-même des actes nuisibles accomplis. Ainsi, selon ''Le Grand Lamrim'' <big><big>[[ལམ་རིམ་ཆེན་མོ།]]</big></big>, afin de faire apparaître un tel remord, il convient de « méditer comment les trois résultats des voies karmiques – à pleine maturité, [en concordance avec la cause, et qui déterminent l’environnement] – adviennent. Au moment d’effectuer cette pratique, ayez recours à la confession des fautes contenue dans ''Le Sūtra de la parfaite lumière dorée'', ''Ārya suvarṇaprabhāsottama sūtrendrarāja nāma mahāyāna sūtra'' <big><big>[[འཕགས་པ་གསེར་འོད་དམ་པ་མདོ་སྡེའི་དབང་པོའི་རྒྱལ་པོ་ཞེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་པོའི་མདོ།]]</big></big>, et celle associée aux trente-cinq Buddha de confession <big><big>[[ལྟུང་བཤགས་ལྷ་སོ་ལྔ།]]</big></big>  ». Dans ''La Guirlande des êtres fortunés'', Lama Dagpo Rimpotché éclaire ainsi ce point fondamental : « Supposons que trois personnes aient absorbé un poison mortel. La première est déjà morte, la seconde est à l’agonie, et la troisième n’a pas encore ressenti les effets du poison. Cette dernière, à la seule pensée de ce qui l’attend, est envahie d’une immense frayeur. Les êtres qui en raison de leurs karmas nocifs endurent actuellement les tourments des existences infortunées ressemblent à la personne tuée par le poison. Ceux que de violentes souffrances sont sur le point d’accabler s’apparentent à la personne agonisante. Quant à nous, pour le moment, nous n’avons pas à endurer les supplices des états infortunés. Pourtant, à moins de supprimer en nous le poison de nos actions destructrices, il est certain que nous souffrirons un jour. […] Si nous ne sommes pas encore capables d’éprouver un profond remords, il faudra s’efforcer de le faire naître, en réfléchissant aux conséquences de nos actes. Voilà à quelle condition notre purification s’avèrera efficace. »
 
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Version du 30 mars 2020 à 16:45

La force du regret


Litt. Force du complet désenchantement, ou force du complet rejet. Il s’agit de la première des quatre forces remèdes གཉེན་པོའི་སྟོབས་བཞི།, ou des quatre forces de purification སྡིག་པ་བཤགས་པའི་སྟོབས་བཞི།. Elle consiste à éprouver un intense regret à la pensée des fautes que l’on a commises depuis des temps sans commencement. Si un tel regret surgit sincèrement dans l’esprit, les trois autres forces apparaissent d’elles-mêmes. Elle est engendrée en réfléchissant notamment à la loi de causalité ལས་འབྲས།, aux conséquences pour soi-même des actes nuisibles accomplis. Ainsi, selon Le Grand Lamrim ལམ་རིམ་ཆེན་མོ།, afin de faire apparaître un tel remord, il convient de « méditer comment les trois résultats des voies karmiques – à pleine maturité, [en concordance avec la cause, et qui déterminent l’environnement] – adviennent. Au moment d’effectuer cette pratique, ayez recours à la confession des fautes contenue dans Le Sūtra de la parfaite lumière dorée, Ārya suvarṇaprabhāsottama sūtrendrarāja nāma mahāyāna sūtra འཕགས་པ་གསེར་འོད་དམ་པ་མདོ་སྡེའི་དབང་པོའི་རྒྱལ་པོ་ཞེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་པོའི་མདོ།, et celle associée aux trente-cinq Buddha de confession ལྟུང་བཤགས་ལྷ་སོ་ལྔ།  ». Dans La Guirlande des êtres fortunés, Lama Dagpo Rimpotché éclaire ainsi ce point fondamental : « Supposons que trois personnes aient absorbé un poison mortel. La première est déjà morte, la seconde est à l’agonie, et la troisième n’a pas encore ressenti les effets du poison. Cette dernière, à la seule pensée de ce qui l’attend, est envahie d’une immense frayeur. Les êtres qui en raison de leurs karmas nocifs endurent actuellement les tourments des existences infortunées ressemblent à la personne tuée par le poison. Ceux que de violentes souffrances sont sur le point d’accabler s’apparentent à la personne agonisante. Quant à nous, pour le moment, nous n’avons pas à endurer les supplices des états infortunés. Pourtant, à moins de supprimer en nous le poison de nos actions destructrices, il est certain que nous souffrirons un jour. […] Si nous ne sommes pas encore capables d’éprouver un profond remords, il faudra s’efforcer de le faire naître, en réfléchissant aux conséquences de nos actes. Voilà à quelle condition notre purification s’avèrera efficace. »