གོམས་པའི་སྟོབས། : Différence entre versions

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::: On raconte que jadis les grands pratiquants pouvaient accomplir une méditation complète des étapes de la voie lorsqu'ils enfourchaient leur cheval, entre l’instant où ils mettaient le pied dans le premier étrier et celui où ils chaussaient le second. Cela aussi était le fruit de l’habitude. “ S’accoutumer ” et “ méditer ” sont des synonymes. Rien que boire une pleine tasse de thé, si nous n’y étions pas habitués, cela n’aurait rien de facile pour nous. »
  
 
Il convient de la distinguer de la force de l'accoutumance <big><big>[[འདྲིས་པའི་སྟོབས།]]</big></big>.
 
Il convient de la distinguer de la force de l'accoutumance <big><big>[[འདྲིས་པའི་སྟོབས།]]</big></big>.
 
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Version du 19 février 2023 à 12:09

abhyāsa bala

La force de la familiarisation, la force de l'habitude


La familiarisation permet de renforcer les qualités relevant de la méthode ou de la sagesse.

Il s’agit de l’une des cinq forces སྟོབས་ལྔ། dans le cadre des préceptes de l’entraînement de l’esprit བློ་སྦྱོང་། dans la tradition kadampa d'Atiśa ཇོ་བོ་རྗེ་དཔལ་ལྡན་ཨ་ཏི་ཤ།.

Elle correspond à l'engagement de ne pas s'écarter de l'esprit d'Eveil བྱང་ཆུབ་ཀྱི་སེམས། et de tous les états d'esprit cultivés lors de l'entraînement de l'esprit.

Ainsi dans L’Engagement dans les conduites de bodhisattva སྤྱོད་འཇུག, Śāntideva ཞི་བ་ལྷ། s’exclame :

« Il n’est rien que l’habitude ne rende aisé… »


Comme le décrit La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། :
« En toutes occasions, que nous allions ou marchions, que nous soyons couchés ou debout, il s’agit de mettre en œuvre les moyens qui développent les deux esprits d’Éveil སེམས་བསྐྱེད་གཉིས། et

de nous livrer à la pratique sans interruption.

Les attitudes propres aux grands bodhisattva, qui dépassent notre entendement et sont si difficiles à mettre en application, notamment le don de sa tête ou de ses membres, viennent elles aussi d’habitudes prises par l’esprit. De même que le travail du fer ou du bois dont on ignore tout au départ n’a ensuite plus rien de difficile dès lors qu’on le connaît, faire don de notre corps et de notre vie nous deviendra plus tard facile quand nous y serons accoutumés, à peu près comme si nous faisions cadeau de légumes verts. Ainsi, il est dit dans L’Engagement dans les conduites de bodhisattva སྤྱོད་འཇུག, Śāntideva ཞི་བ་ལྷ། :
« Il n’est rien que l’habitude ne rende aisé… »
On raconte que jadis les grands pratiquants pouvaient accomplir une méditation complète des étapes de la voie lorsqu'ils enfourchaient leur cheval, entre l’instant où ils mettaient le pied dans le premier étrier et celui où ils chaussaient le second. Cela aussi était le fruit de l’habitude. “ S’accoutumer ” et “ méditer ” sont des synonymes. Rien que boire une pleine tasse de thé, si nous n’y étions pas habitués, cela n’aurait rien de facile pour nous. »

Il convient de la distinguer de la force de l'accoutumance འདྲིས་པའི་སྟོབས།.