རིག་པ་ཅོག་བཞག

La simple présence de la montagne

Elle constitue la dernière des quatre simples présences ཅོག་བཞག་བཞི།, une pratique centrale de trekchö ཁྲེགས་ཆོད།, l'interruption des solidifications des enseignements de la grande perfection རྫོགས་པ་ཆེན་པོ།. Elle correspond au résultat de la mise en oeuvre de la vue, de la méditation et de la conduite ལྟ་སྒོམ་སྤྱོད་གསུམ།.

Selon le grand Mipham Gyatso མི་ཕམ་རྒྱ་མཚོ།, dans Instructions sur l'essence de l'interruption des solidifications ཁྲེགས་ཆོད་གནད་ཀྱི་གདམས་པ། :

« Peu à peu, tous les phénomènes du saṃsāra et du nirvāṇa,

Participent à une sphère unique et globale ཐིག་ལེ་ཉག་གཅིག de conscience parfaitement pure et vide རིག་སྟོང་།.

Perfection naturellement complète འུབ་ཀྱིས།,

En elle, tout s'accomplit sans effort, spontanément,

Et disparaissent toutes les tensions liées à l'abandon ou à l'accomplissement,

Il n'y a plus ni doute, ni espoir, envers le cycle des existences ou l'au-delà des peines,

La nature originelle གདོད་མ། devient directement manifeste,

Telle est la simple présence de rigpa རིག་པ།, la conscience parfaitement pure.

 »

Et d'après Les Etapes des quatre yoga རྣལ་འབྱོར་བཞིའི་རིམ་པ། ཡེ་ཤེས་མདོ། :

« Par le fait même de demeurer dans la fraîcheur naturelle རང་སོར། de rigpa, la conscience parfaitement pure རིག་པ། imperturbable, la simple présence de la montagne est établie. »

En d'autres termes, Il s'agit de rester imperturbable comme le mont Meru རི་རབ།, sans que rigpa ne s'écarte de son propre lit རང་མལ།. Cette instruction constitue alors la première des quatre méthodes de présence བཞག་ཐབས་བཞི། enseignées par Jñānasūtra ཡེ་ཤེས་མདོ།.