དབང་པོའི་སྒོ་བསྲུང་བ།

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Garder la porte des sens


La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། décrit cette pratique ainsi :

« Durant les périodes intermédiaires il importerait de « contrôler la porte des sens » དབང་པོའི་སྒོ་སྡོམ་པ།, afin de ne pas laisser naître les facteurs perturbateurs. A défaut de pouvoir empêcher nos facultés sensorielles d'entrer en contact avec les objets susceptibles de susciter de telles pensées, il s'agit de recourir à la mémoire et la vigilance de manière à garder continuellement nos trois portes - [notre corps, notre parole et notre esprit]. Ainsi, quand bien même un objet attirant serait perçu par notre faculté visuelle, nous ne laisserons pas notre esprit entraîner par lui.

Śāntideva ཞི་བ་ལྷ། consacre ainsi un chapitre entier à la garde de la vigilance dans le Bodhicaryāvatāra སྤྱོད་འཇུག :

« En bref, la définition de la vigilance
N'est rien d'autre que ceci :
Continuellement, examinez
L'état de votre corps et de votre esprit. »

La pratique de la vigilance est cruciale, et implique d'accorder une attention minutieuse aux activités de nos trois portes avant de les effectuer. Ceci inclut l'examen de nos actes physiques tels que nous asseoir, bouger, ainsi que de notre conduite verbale et des pensées qui s'élèvent dans notre esprit.

Par exemple, supposons que nous soyons entrés dans une maison à deux portes. Il est certain qu'il n'y a que deux passages pour entrer ou sortir, si bien qu'en surveillant ces portes, nous pourrons bloquer l'accès d'éventuels voleurs. Nous devrions de même garder nos trois portes, [que sont nos actes, nos paroles et nos pensées] afin d'éviter toute faute. »