དོན་ཆེ་བའི་ཕན་ཡོན།

De Dharmapedia
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Etre conscient de sa mortalité est d'une immense portée, penser à la mort est d'une grande signification


Il constitue le premier des six bienfaits de penser à la mort འཆི་བ་དྲན་པའི་ཕན་ཡོན།. Selon la La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། :

« Avoir conscience de sa mortalité revêt une profonde signification. Dans Le Sūtra du་grand au-delà des peines ཡོངས་སུ་མྱ་ངན་ལས་འདས་པ་ཆེན་པོའི་མདོ།, le Guide déclare que tout comme, parmi toutes les empreintes, celle de l'éléphant est la plus profonde, parmi toutes les prises de consciences, celle de l'impermanence et de la mort est suprême. En effet, c'est en ayant notre mortalité présente à l'esprit que nous nous engageons dans une pratique spirituelle authentique. [...] Avoir conscience de notre fragilité est ce qui nous mènera ultimement à parachever toutes les étapes de la voie, depuis celles des trois types de pratiquants jusqu'à l'état d'union de Vajradhara.
Ainsi Jetsün Milarepa མི་ལ་རས་པ། fut tellement touché par la mort du mécène de son maître Yungtön གཡུང་སྟོན། que cela l'incita au dharma. De même, si nombre de grands yogi portent une flûte faite d'un fémur humain མི་རྐང་གླིང་བུ། et une calotte crânienne ཀ་པཱ་ལ། en guise de bol, c'est pour se souvenir de leur mortalité, de leur propre impermanence. Cela explique également pourquoi le vinaya འདུལ་བ། recommande de dessiner des squelettes dans les toilettes des religieux.
Chennga Rimpotché སྤྱན་སྔ། disait :
« Si le matin, on ne médite pas l'impermanence à chaque session, la journée entière est gaspillée en préoccupations pour la vie présente. »
Zhangtsün Yerpa ཞང་བཙུན་ཡེར་པ། déclarait également :
« Si le matin nous n'avons pas conscience de notre mortalité, jusqu'à midi nous nous égarons dans des considérations pour cette seule existence. Et si nous n'avons pas conscience de notre mortalité le midi, jusqu'à la nuit nous nous égarons dans des considérations pour cette seule existence. Mais si nous nous égarons ainsi dans la vie actuelle, quoique nous accomplissions jamais rien ne relèvera du dharma. » »