མི་སྡུག་པ་དང་ཕྲད་པའི་སྡུག་བསྔལ།

De Dharmapedia
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

apriya saṃyogaḥ duḥkha

Souffrance de rencontrer ce qui est désagréable, souffrance d’être confronté à ce qui est désagréable


Elle relève des huit souffrances universelles སྡུག་བསྔལ་བརྒྱད། du cycle des existences འཁོར་བ།, et afflige de manière particulière les êtres humains མིའི་སྡུག་བསྔལ་བདུན།. Elle peut être présentée à travers cinq aspects མི་སྡུག་པ་དང་ཕྲད་པའི་སྡུག་བསྔལ་ལྔ།.

Pabongkha Rinpoche ཕ་བོང་ཁ་རིན་པོ་ཆེ། l’évoque en ces termes dans La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས།  (extraits) :

« Par « laid » མི་སྡུག་པ།, on entend « désagréable ». Il n’est pas de limites à de telles souffrances : on rencontre des ennemis ou autres, et on est battu ou volé ; on entre en contact avec des facteurs de maladie et on est tourmenté jusqu’à en devenir fou ; on subit des querelles, des sanctions édictées par le roi ; on est victime de voleurs et ainsi de suite. Quand, par un fâcheux concours de circonstances, on se retrouve complètement débordé et qu’on doit s’épuiser physiquement et mentalement, c’est un mal inhérent au fait de se trouver dans le cycle des existences.
Pour prendre l’exemple de l’âne, qu’il ait le dos blessé et qu’il doive porter de lourdes charges, cela procède mécaniquement de ses propres karma. Ce n’est pas que quelque chose d’impossible se serait produit. Geshe Potowa པོ་ཏོ་བ། le disait clairement :
« Dès lors que l’on a pris naissance dans l’un ou l’autre des six mondes, on est exposé aux souffrances de la maladie, de la mort et autres. Mais c’est parce qu’on est sujet à a la maladie qu’on tombe malade, parce qu’on est mortel que l’on meurt. Rien ne se produit alors subitement qui était inenvisageable. Ce sont là les caractéristiques mêmes ou encore la nature du saṃsāra འཁོར་བ།. Et tant que l’on demeure dans le saṃsāra, on n’y échappe pas. Si nous en avons assez, il faut rejeter les naissances, et pour ce faire en éliminer les causes. »
En d’autres termes, si nous ne voulons pas endurer les souffrances du cycle des existences, nous devons utiliser les moyens qui permettent de s’en libérer. »