ཕྱག་འཚལ་བ།

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vandana

Prosternations, hommages, salutations


Elles consistent à rendre hommage avec foi དད་པ། et vénération གུས་པ། par le corps, la parole et l’esprit.

Dans La Guirlande des êtres fortunés, Dagpo Rinpoche les évoque ainsi (extraits) :

« Il existe trois manières de rendre hommage : par le corps, en s’inclinant, en joignant les mains ou se prosternant ; par la parole, lorsque mû par le respect et la dévotion, on loue les qualités du destinataire ; et par l’esprit quand on engendre foi et vénération envers lui.
En ce qui concerne l’hommage physique, il est principalement rendu de deux manières. La première, en s’allongeant complètement sur le sol, c’est la grande prosternation བརྐྱངས་ཕྱག. La seconde, en touchant le sol en cinq points : les mains, les genoux et le front, c’est la prosternation brève བསྐུམས་ཕྱག.
Rendre hommage par le corps ne requiert néanmoins pas de se prosterner. Il suffit, avec un esprit empreint de révérence et de dévotion, de joindre les mains ou d’incliner la tête ou le buste. L’état d’esprit est primordial. Se prosterner avec son corps tout entier même de manière répétée ne constituera pas un hommage, si sont absentes la foi et la vénération. »

A propos de la manière même de se prosterner, Dagpo Rinpoche poursuit :

« En ce qui concerne la méthode, que l’on accomplisse de grandes prosternations ou des brèves, on doit d’abord se tenir debout, le corps droit, les pieds rassemblés et les mains jointes avec les pouces à l’intérieur entre les deux index.
Ensuite, il y a deux manières de procéder : soit on porte les mains jointes sur le sommet de la tête, puis au devant du front, du cou et enfin de la poitrine ; soit on porte les mains jointes successivement sur le sommet de la tête, au devant du cou, et à la poitrine, sans s’arrêter au front.
On place ses mains sur le sommet de la tête, en présage de l’obtention de l’uṣṇīṣa གཙུག་ཏོར།, la protubérance crânienne, qui est l’un des trente-deux signes principaux du corps d’un Buddha. Les mains au front augurent l’obtention de l’ūrṇā མཛོད་སྤུས།, le cheveu enroulé entre les sourcils, qui constitue également l’un de ces trente-deux signes.
Les mains au cou présagent l’acquisition des qualités de la parole d’un Eveillé et les mains au niveau de la poitrine, l’obtention des qualités de l’esprit d’un Eveillé.
Ensuite, on accomplit la prosternation proprement dite, en s’inclinant vers le sol. Lors d’une grande prosternation, on s’allonge par terre de tout son long. On joint les mains au-dessus de la tête puis, sans demeurer au sol, on se relève promptement pour se retrouver debout, le corps bien droit. Lors d’une prosternation brève, on s’agenouille et prenant appui sur les deux mains, on touche le sol de la tête. »