སྒྲུབ་པ་ལ་ནན་ཏན་དང་བྲལ་བའི་ཉེས་དམིགས།

Défaut de manquer d'intensité dans la pratique

Il constitue le quatrième des six défauts de ne pas penser à la mort འཆི་བ་མ་དྲན་པའི་ཉེས་དམིགས།. Selon la La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། :

« L'inconvénient de ne pas demeurer conscient de la mort est que cela empêche de développer une pratique intense du dharma. De ce fait, nous ne sommes pas capables de pratiquer continuellement et sans interruption.

Il se peut que nous notions en nous une tendance à nous sentir rapidement fatigués à chaque fois que nous entreprenons une activité vertueuse. Cette incapacité à nous donner de la peine est un effet négatif qui procède de notre incapacité à nous souvenir de l'impermanence, c'est-à-dire de la mort. Par contraste, geshe Karakpa ཁ་རག་པ། pratiquait tout ce qui relevait du domaine vertueux avec tellement d'ardeur qu'il ne trouvait même pas le temps de couper les buissons épineux qui avaient poussé près de la porte de sa pièce de méditation. Cette attitude venait de ce qu'il avait assidûment réfléchi à l'impermanence. Milarepa མི་ལ་རས་པ། aussi était tellement consacré à sa pratique qu'il ne prenait pas le temps de recoudre ses vêtements ou son sac à tsampa quand, tout usés, ils se déchiraient.

Si nos propres efforts pour nous souvenir de l'impermanence sont couronnés de succès, nous aussi nous pourrons mettre de côté tous les travaux superflus et nous adonner exclusivement aux activités vertueuses, et à chaque fois avec un enthousiasme insatiable, sans risque de découragement. »