དཀར་པོ་ས་བོན་གྱི་སྟོབས།

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śuklamūlabala

Force de la graine blanche


Une des cinq forces སྟོབས་ལྔ། dans le cadre des instructions de l’entraînement de l’esprit བློ་སྦྱོང། selon la tradition kadampa བཀའ་གདམས། d’Atiśa ཇོ་བོ་རྗེ་དཔལ་ལྡན་ཨ་ཏི་ཤ།.

Au cours de la vie, cette pratique consiste à accumuler des mérites et à rejeter les voiles afin de réaliser l’esprit d’Eveil བྱང་ཆུབ་ཀྱི་སེམས།. Comme le souligne La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། :

« Elle consiste à réunir les accumulations ཚོགས་གཉིས། et purifier les voiles སྒྲིབ་གཉིས། grâce aux pratiques préparatoires སྦྱོར་བའི་ཆོས་དྲུག par exemple, en vue d’épanouir l’esprit d’Éveil. Comme de toutes les activités vertueuses que nous effectuons, nous perdons la plupart au profit de la seule vie actuelle, il est essentiel que cela ne continue pas ainsi. »

Au seuil de la mort, il s’agit de faire le don de l’intégralité de ses possessions matérielles, y compris celles pour lesquelles nous aurions le plus grand attachement, à un champ supérieur, et de prier avec ferveur afin d’épanouir toujours plus l’esprit d’Eveil. Toujours selon La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། :

« Si nous remettons à des champs particuliers tous nos biens, notamment ceux auxquels nous sommes les plus attachés, [...] ou si nous disposons de toutes nos possessions par testament, en précisant les parts et les bénéficiaires, et si ainsi nous nous débarrassons de tout attachement, les bienfaits seront sans commune mesure avec les dédicaces de vertus que d’autres pourraient effectuer après notre mort.
Si nous manquons de faire une telle répartition, nous risquons de faire comme ce moine très attaché à son bol à aumône qui renaquit en serpent. [...] De même, si on éprouve de l’attachement pour son corps, on risque de renaître à l'intérieur sous forme d’insecte. Autrefois un ver ressemblant à un serpent demeurait dans un cadavre de femme au bord de l’océan ; il rampait ici et là, se glissant dans la bouche, le nez, les yeux et les oreilles et ne s’éloignait pas du cadavre. [Le Buddha] expliqua que naguère une jeune fille attachée à son corps ne cessait de se regarder dans un miroir. Après sa mort, elle avait repris une telle naissance. Par conséquent, à l’approche de la mort, il est essentiel de réunir les accumulations, d’énoncer d’ardentes prières pour développer l’esprit d’Éveil et surtout de ne pas éprouver d’attachement pour le corps. »