ཆོས་ཀྱི་དོན་དུ་འགྲོ་མི་བྱེད།

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2.33. Ne pas se déplacer pour [acquérir] le sens du Dharma


Il s'agit de la trente-troisième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la septième à l'encontre de la perfection de la sagesse ཤེས་རབ་དང་འགལ་བ་བརྒྱད།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, quand ont été organisés un enseignement du Dharma ou une discussion portant sur le Dharma, ne se déplace pas parce qu’il est dominé par l’orgueil, qu’il est régi par la malveillance ou envahi par l’irritation, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne se déplace pas par indolence et par paresse, c’est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
S’il n’est pas au courant, il n'y a pas de faute. S’il est malade et incapable [de se déplacer], il n'y a pas de faute. S’il craint que l’exposé ne soit inexact, il n’y a pas faute. Si c’est pour ménager le maître, il n'y a pas de faute. S’il sait que le sujet traité, il l’a lui-même entendu à plusieurs reprises, l’a compris et le connaît bien, il n'y a pas de faute. S’il a beaucoup étudié, compris et acquis de connaissances, il n'y a pas de faute. S’il demeure continuellement l’esprit concentré sur son objet et s’efforce de réaliser pleinement les samadhis des bodhisattvas, il n'y a pas de faute. S’il est lui-même d’intelligence très médiocre, incapable d’apprendre, incapable de saisir et incapable de se concentrer sur l’objet, il n'y a pas de faute. »