སེམས་འཇོག་པ། : Différence entre versions

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: « Le premier stade est appelé « fixation de l'esprit » parce que, avec effort, nous parvenons à nous représenter mentalement l'objet de méditation. L'image mentale <big><big>[[དོན་སྤྱི།]]</big></big> apparaît à notre esprit et nous arrivons à nous concentrer un instant sur elle. [...]
 
: « Le premier stade est appelé « fixation de l'esprit » parce que, avec effort, nous parvenons à nous représenter mentalement l'objet de méditation. L'image mentale <big><big>[[དོན་སྤྱི།]]</big></big> apparaît à notre esprit et nous arrivons à nous concentrer un instant sur elle. [...]
 
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: Il est dit que, lors de ce stade, quand on s'efforce de se concentrer sur un objet, nombreuses sont les images ou idées qui viennent interférer. On a l'impression que l'esprit subit une averse continuelle de pensées. C'est la raison pour laquelle il arrive qu'à ce stade on se sente bien plus distrait que d'habitude, qu'on a le sentiment que jamais auparavant autant d'idées nous étaient venues à l'esprit.  
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: Il est dit que, lors de ce stade, quand nous nous efforçons de nous concentrer sur un objet, nombreuses sont les images ou idées qui viennent interférer avec notre méditation. Nous avons l'impression que notre esprit subit une averse continuelle de pensées. C'est la raison pour laquelle il arrive qu'à ce stade nous nous sentions bien plus distraits qu'à l'ordinaire, que nous ayons le sentiment de jamais auparavant n'avoir eu autant d'idées.  
 
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: C'est comme si on se trouvait au bord d'une autoroute. Tant qu'on n'y prête pas attention, on ne réalise pas le nombre de véhicules qui défilent. [...] Pour la première fois on prend conscience de toutes les pensées qui traversent sans répit notre conscience à notre insu. S'en rendre compte constitue déjà un progrès.
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: En réalité, c'est comme si nous nous trouvions au bord d'une autoroute. Tant que nous n'y prêtons pas attention, nous n'avons pas conscience du nombre de véhicules qui défilent. [...] Pour la première fois nous prenons conscience de toutes les pensées qui traversent à notre insu notre esprit. S'en rendre compte constitue déjà un progrès.
 
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: Ainsi, lors du premier stade, nous nous évertuons à faire apparaître dans notre esprit une image mentale que nous sommes incapables de maintenir. A chaque fois qu'elle disparaît, nous devons lutter pour la ramener, et devons répéter ainsi à de nombreuses reprises de telles séquences. »
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: Ainsi, lors de ce stade, nous nous évertuons à faire apparaître une image mentale que nous sommes incapables de maintenir. A chaque fois qu'elle disparaît, nous devons lutter pour la ramener, et devons répéter ainsi à de nombreuses reprises de telles séquences. »
 
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Version du 10 octobre 2021 à 19:03

cittasthāpana

Fixation de l’esprit


Il s'agit du premier des neuf stades mentaux སེམས་གནས་དགུ qui mènent au calme mental ཞི་གནས།.

Dans Le Calme mental, Dagpo Rinpoche le décrit ainsi :

« Le premier stade est appelé « fixation de l'esprit » parce que, avec effort, nous parvenons à nous représenter mentalement l'objet de méditation. L'image mentale དོན་སྤྱི། apparaît à notre esprit et nous arrivons à nous concentrer un instant sur elle. [...]
Il est dit que, lors de ce stade, quand nous nous efforçons de nous concentrer sur un objet, nombreuses sont les images ou idées qui viennent interférer avec notre méditation. Nous avons l'impression que notre esprit subit une averse continuelle de pensées. C'est la raison pour laquelle il arrive qu'à ce stade nous nous sentions bien plus distraits qu'à l'ordinaire, que nous ayons le sentiment de jamais auparavant n'avoir eu autant d'idées.
En réalité, c'est comme si nous nous trouvions au bord d'une autoroute. Tant que nous n'y prêtons pas attention, nous n'avons pas conscience du nombre de véhicules qui défilent. [...] Pour la première fois nous prenons conscience de toutes les pensées qui traversent à notre insu notre esprit. S'en rendre compte constitue déjà un progrès.
Ainsi, lors de ce stade, nous nous évertuons à faire apparaître une image mentale que nous sommes incapables de maintenir. A chaque fois qu'elle disparaît, nous devons lutter pour la ramener, et devons répéter ainsi à de nombreuses reprises de telles séquences. »


Rinpoche explique plus loin comment ce stade est réalisé :

« Il est réalisé grâce à la force de l'étude ཐོས་པའི་སྟོབས།. En effet, lors de cette étape, nous nous fondons sur les instructions reçues d'un maître, ou sur nos lectures. Ce stade ne constitue que l'application d'une méthode venant de l'extérieur. Il n'exige pas encore une compréhension découlant d'une réflexion personnelle.
Après s'être ainsi entraîné pendant un certain temps, nous constatons quelques progrès. Par exemple, nous sommes en mesure de conserver une relativement bonne concentration pendant la période limitée que nous nous sommes fixée. C'est le signe que nous sommes parvenus au second stade : la fixation continue རྒྱུན་དུ་འཇོག་པ།. »