ཀུན་བཏགས་གཉིས།
Révision datée du 2 mai 2020 à 12:12 par André2 (discussion | contributions)
dvi parīkalpita
Les deux types de phénomènes imputés, les deux imputations
L’école cittamātra སེམས་ཙམ་པ། distingue deux classes d’imputations ཀུན་བརྟགས། :
- 1. རྣམ་གྲངས་ཀྱི་ཀུན་བཏགས། pariyāya parīkalpita/ Phénomènes imputés dénombrables, imputations dénombrables.
- Il s’agit d’imputations qui correspondent à des existants ཡོད་པ།.
- Il s’agit d’imputations qui correspondent à des existants ཡོད་པ།.
- 1. རྣམ་གྲངས་ཀྱི་ཀུན་བཏགས། pariyāya parīkalpita/ Phénomènes imputés dénombrables, imputations dénombrables.
- Ex. images mentales issues du son སྒྲ་སྤྱི།, images mentales issues du sens དོན་སྤྱི།.
- Syn. imputations sur la base de ce qui existe ཡོད་རྒྱུའི་ཀུན་བཏགས།, imputations dénombrables རྣམ་གྲངས་པའི་ཀུན་བརྟགས།.
- Ex. images mentales issues du son སྒྲ་སྤྱི།, images mentales issues du sens དོན་སྤྱི།.
- 2. མཚན་ཉིད་ཡོངས་སུ་ཆད་པའི་ཀུན་བརྟགས། alakṣaṇa parīkalpita/
- Phénomènes imputés complètement dénués de caractéristiques, imputations dénuées de caractéristiques.
- Ils correspondent à des inexistants མེད་པ།.
- Ex. le soi de l’individu གང་ཟག་གི་བདག et des phénomènes ཆོས་ཀྱི་བདག, les cornes du lièvre.
- Syn. imputations dépourvues de caractéristiques མཚན་ཉིད་ཆད་པའི་ཀུན་བཏགས།.
- De manière générale, tous les phénomènes sont soumis au non-soi བདག་མེད།, qu’ils soient existants ཡོད་པ། ou non-existants མེད་པ།.
- Tous les non-existants sont des imputations, qualifiées d’imputations de ce qui n’existe pas མེད་རྒྱུའི་ཀུན་བཏགས།, ou plus précisément d’imputations dénuées de caractéristiques.
- Parmi les existants, il est possible de distinguer les phénomènes permanents et les phénomènes impermanents.
- Les imputations dénombrables, aussi qualifiées d’imputations sur la base de ce qui existe ཡོད་རྒྱུའི་ཀུན་བཏགས།, consistent en l’ensemble des existants permanents རྟག་པ།, hormis ceux qui relèvent du non-soi – car parmi les trois classes de phénomènes མཚན་ཉིད་གསུམ།, ceux-ci appartiennent aux phénomènes certains ཡོངས་གྲུབ།