གསེར་ལ་སོགས་པ་ཕུལ་ཡང་ཞེན་པ་མེད་པ་ལེན་པར་གསུངས་པ་ལས་ལེན་པར་མི་བྱེད་པ།

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2.2. Se laisser mener par les pensées d'attachement qui entraînent bavardages et autres


Il s'agit de la sixième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la sixième à l'encontre de la perfection de la générosité སྦྱིན་པ་དང་འགལ་བ་བདུན།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, alors que des gens ont obtenu des richesses variées, en grand nombre et de qualité, comme de l’or, de l’argent, des joyaux, des perles, du vaiḍūrya [béryl], etc., et qu’ils ont fixé un moment [pour les lui donner], ne les accepte pas et les rejette par malveillance ou par irritation, il y a faute et transgression, et comme cela revient à négliger et délaisser les êtres, il s’agit d’une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne les prend pas par indolence ou paresse, bien qu’il y ait faute et transgression, ce n’est pas une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il a l’esprit dérangé, il n’y a pas de faute. S’il voit qu’en les acceptant, il aurait de l’attachement, il n’y a pas de faute. S’il a l’impression que le donateur regrettera ultérieurement, il n’y a pas de faute. S’il lui semble que le donateur se trompe de destinataire, il n’y a pas de faute. S’il craint qu’en donnant ainsi ce qu’il détenait, le donateur ne devienne pauvre et misérable, il n’y a pas de faute. S’il se demande si cela n’appartenait pas à la communauté ou à un stoupa, il n’y a pas de faute. S’il craint que cela n’ait été indûment pris à autrui, et si les biens ont été obtenus en tuant, ligotant, en infligeant une peine, en faisant du mal ou en chassant, il n’y a pas de faute. »