ནད་པའི་རིམ་གྲོ་བྱ་བ་སྤོང་།

De Dharmapedia
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

2.36. Manquer de servir les malades


Il s'agit de la trente-sixième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la seconde à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva rencontre un malade accablé par la maladie, si, par malveillance et par irritation, il ne le soigne pas ni ne le sert, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne le fait pas par indolence et par paresse, c’est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
Si lui-même est malade et hors d’état, il n'y a pas de faute. S’il délègue à quelqu’un de capable et avec lequel il [le malade] s’entend bien, il n'y a pas de faute. Si le malade a un protecteur et un recours, il n’y a pas de faute. S’il est capable d’assurer lui-même ses soins et son service, il n'y a pas de faute. Si l’intéressé est malade depuis longtemps et sur le point de guérir, il n'y a pas de faute. Si [le bodhisattva] consacre continuellement ses efforts à de vastes activités vertueuses, et qu’il s’abstient d’aider le malade afin que cela n’interfère pas dans ce qu’il fait sinon de bien, il n'y a pas de faute. S’il a une intelligence extrêmement médiocre, et qu’il est incapable d’exposer correctement le Dharma, incapable également de saisir et incapable de se concentrer sur l’objet, il n'y a pas de faute. S’il avait contracté d’autres engagements bien avant, il n'y a pas de faute. »