བསོད་ནམས་རྒྱ་ཆེན་པོ་བདེ་བླག་ཏུ་གསོག་པ།

De Dharmapedia
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Rassembler aisément de vastes mérites


Il s'agit du quatrième des huit bienfaits principaux de prendre refuge སྐྱབས་འགྲོའི་ཕན་ཡོན་བརྒྱད།.

Il est décrit en ces termes dans le Le Grand Traité des étapes de la voie vers l’Eveil ལམ་རིམ་ཆེན་མོ། :

« Comme le dit La Dhāraṇī du battement de tambour immortel འཆི་མེད་རྔ་སྒྲའི་གཟུངས། :
Le Buddha Bhāgavat བཅོམ་ལྡན་འདས། est inconcevable,
L'enseignement sublime est inconcevable,
La noble communauté est inconcevable,
Pour ceux qui ont foi en l'inconcevable,
Leur maturation est également inconcevable.
De même, le Compendium des perfections ou Pāramitāsamāsa ཕར་ཕྱིན་བསྡུས་པ། d'Āryaśūra སློབ་དཔོན་དཔའ་བོ། déclare:
Si les mérites de prendre refuge སྐྱབས་འགྲོ། prenaient forme,
Même ces trois plans d'existence ཁམས་གསུམ། seraient trop étroits pour les englober.
Le creux de la main jamais ne pourra mesurer
Le grand océan, le trésor d'eau. »


La Libération suprême entre nos mains ལམ་རིམ་རྣམ་གྲོལ་ལག་བཅངས། précise par ailleurs :

« En particulier, parce qu'un Buddha est un champ supérieur de mérites, chaque acte vertueux que nous accomplissons en relation à un tel être devient à coup sûr cause d'obtention de l'Éveil, et cela même si l'acte n'est pas effectué avec une motivation pure. Un passage du Sūtra du Lotus blanc de la grande compassion སྙིང་རྗེ་ཆེན་པོའི་པད་མ་དཀར་པོའི་མདོ། décrit ceci :
« Le Bhāgavat déclara : " Ānanda ཀུན་དགའ་བོ།, imagine un fermier qui possède un champ dépourvu de pierre, de souche, de ronce, de gravier, de cailloux. Imagine que le sol de ce champ soit très fertile, et que le fermier ait bien labouré le champ et l'ait cultivé avec ses outils. Imagine qu'il ait aussi des graines fraîches et fertiles, libres des dommages du vent ou du soleil, et qui ne sont pas cassées, ni fendues, ni pourries, ni altérées. Imagine qu'il ait planté ces graines à la bonne saison et au bon moment, qu'il ait régulièrement arrosé le champ et lui ait permis de sécher, et en ait pris soin autant que possible.
Imagine ensuite que plus tard, Ānanda, ce fermier s'approche du champ, et se tenant au bord, s'exclame : " Graines, disparaissez ! Graines, ne germez pas ! Ne poussez pas ! Je ne veux pas de récolte. Je ne veux aucun profit ". Ānanda, à ton avis, les mots du fermier feront-ils disparaître les graines ?
Ānanda répondit : " Bhāgavat, ils ne le feraient pas. Sugata བདེ་བར་གཤེགས་པ།, ils ne le feraient pas. "
Puis le Béni demanda : " La récolte disparaîtrait-elle ? Le fermier manquerait-il de faire un profit ?
À nouveau Ānanda répondit : " Bhāgavat, cela n'arriverait pas. Sugata, cela n'arriverait pas. "
Alors le Bhāgavat déclara : " De même, Ānanda, si une personne qui loue l'existence cyclique et se délecte d'elle faisait une offrande au Buddha, puis disait : " Puisse cette racine de vertu ne jamais m'amener le complet Eveil ", il est impossible et exclu qu'il n'obtienne pas le complet nirvāṇa མྱ་ངན་ལས་འདས་པ།. Ānanda, le fruit des racines de vertus engendrées envers le Buddha, même si une personne ne le veut pas, est l'obtention du complet nirvāṇa.
J'affirme que ces racines de vertus perdureront jusqu'à ce qu'il obtienne finalement le nirvāṇa. De même, quelles que soient les racines de vertu générées par une personne à travers une seule pensée tournée vers le Buddha, le Bhāgavat, le fruit de chacune d'entre elles est l'obtention du nirvāṇa. Je déclare que ces racines de vertu perdureront jusqu'à ce que la personne atteigne finalement le nirvāṇa. " » »