ཚུལ་ཁྲིམས་འཆལ་བ་ཡལ་བར་འདོར་བ།

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2.8. Rejeter ceux qui ont contrevenu à l'éthique


Il s'agit de la huitième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la première à l'encontre de la perfection de l'éthique ཚུལ་ཁྲིམས་དང་འགལ་བ་དགུ.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva délaisse ou méprise des êtres criminels ou dévoyés, et ce par malveillance ou par irritation pour la raison qu’ils sont criminels ou dévoyés, il y a faute et transgression, et il s’agit d’une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il les délaisse par indolence ou paresse, s’il les méprise par mégarde [oubli], il y a faute et transgression, mais ce n’est pas une faute associée aux facteurs perturbateurs. Pourquoi cela ? Parce que c’est bien plus envers les êtres criminels, dévoyés, qui accumulent les causes de souffrances, que les bodhisattva entretiennent de la compassion et le souhait d’aider, et non envers ceux qui ont une bonne éthique et dont les activités du corps, de la parole et de l’esprit sont paisibles.
S’il a l’esprit dérangé, il n’y a pas de faute. S’il désire par ce moyen discipliner les êtres concernés, etc., comme ci-dessus il n’y a pas de faute. Si c’est pour ménager une majorité de personnes, il n’y a pas de faute. Si c’est pour respecter la règle interne de la communauté, il n’y a pas de faute. »