འཕྱར་ནས་རབ་ཏུ་རྒོད་ལ་སོགས།

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2.13. Du fait de se laisser aller, être totalement dispersé


Il s'agit de la treizième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la sixième à l'encontre de la perfection de l'éthique ཚུལ་ཁྲིམས་དང་འགལ་བ་དགུ.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, l’esprit totalement dominé par la dispersion རྒོད་པ།, est excité et que – content de l’être - il rit aux éclats, ne pense plus qu’à s’amuser et crie à tue-tête, qu’il rit et folâtre, et qu’il a envie de faire rire les autres et de les égayer, il commet par là une faute et une transgression, et c’est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il a agi par inadvertance, il y a faute dissociée des facteurs perturbateurs.
S’il a le désir de s’en garder, il n’y a pas de faute, de même que dans les cas précédents. S’il souhaite par ce moyen dissiper l’animosité éprouvée par d’autres personnes, il n’y a pas de faute. S’il souhaite ainsi faire disparaître la tristesse d’autrui, il n’y a pas de faute. S’il le fait parce que les autres aiment cela et qu’ainsi il pourra les rassembler, ou si c’est afin de maintenir l’harmonie entre eux tous et de favoriser l’entente, il n’y a pas de faute. Si c’est parce qu’il craint que, sinon, les autres ne se fâchent contre lui, qu’ils n’éprouvent de l’hostilité à son encontre et ne se détournent de lui qu’il leur montre un visage avenant afin de les convaincre de la pureté de ses pensées, il n’y a pas de faute. »