དགོས་པའི་གྲོགས་སུ་འགྲོ་མི་བྱེད།

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2.35. Ne pas aider ceux qui en ont besoin


Il s'agit de la trente-cinquième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la première à l'encontre de l'éthique de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, qui possède les vœux, n’agit pas [comme il le devrait] à l’intention des êtres, c’est-à-dire qu’il ne va pas leur apporter son concours pour mettre au point leur travail, leur indiquer l’itinéraire aller et retour, les termes locaux, la manière de mener à bien un travail, les aider à préserver leurs possessions, réconcilier les parties brouillées, les aider à célébrer les fêtes et accomplir des activités méritoires, et ce par malveillance et par irritation, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne va pas les aider par indolence et paresse, il y a faute et transgression, et c'est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
S’il est malade et hors d’état, il n'y a pas de faute. Si la personne est capable de faire par elle-même ou si, alors qu’elle a un recours, elle n’y fait pas appel, il n'y a pas de faute. S’il ne se déplace pas pour une activité qui serait nuisible et qui ne serait pas conforme au Dharma, il n'y a pas de faute. Si, par ce moyen, il désire discipliner, il n'y a pas de faute ; reprendre le détail plus haut. S’il avait contracté d’autres engagements longtemps auparavant, il n'y a pas de faute. S’il délègue à une autre personne compétente, il n'y a pas de faute. S’il s’applique à merveille et continûment à ce qui est vertueux, il n'y a pas de faute. Si, par nature, il est d’intelligence médiocre et n’est pas habile pour expliquer, il n'y a pas de faute ; cf. plus haut. S’il souhaite ménager une grande majorité de personnes, il n’y a pas de faute. S’il désire ainsi préserver la règle interne de la communauté, il n'y a pas de faute. »