གཞན་གྱི་བློ་དང་མཐུན་མི་འཇུག

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2.43. Ne pas s’accorder à la pensée d’autrui


Il s'agit de la quarante-troisième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la neuvième à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, par malveillance, n’agit pas en accord avec la pensée d’autrui, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne se met pas en harmonie par indolence, paresse et laisser-aller, c'est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
Si ce que désirent les autres ne leur réussissait pas, il n'y a pas de faute. S’il est malade et incapable d’agir, il n'y a pas de faute. Si c’est pour préserver la règle interne de la communauté, il n'y a pas de faute. Si le désir exprimé convenait au demandeur mais qu’il ne soit pas souhaité par une grande majorité de personnes, et ne leur convienne pas, il n'y a pas de faute. Si c’est pour vaincre des tīrthika མུ་སྟེགས།, il n'y a pas de faute. Si, par ce moyen, il désire discipliner, il n'y a pas de faute. »