མགྲོན་པོར་བདག་གིར་མི་བྱེད།

2.5. Ne pas accepter une invitation

Il s'agit de la cinquième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la cinquième à l'encontre de la perfection de la générosité སྦྱིན་པ་དང་འགལ་བ་བདུན།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, alors que des gens lancent une invitation chez eux, dans un temple ou chez un tiers, pour offrir de la nourriture, des boissons, des vêtements ou d’autres objets utilitaires, ne s’y rend pas et n’accepte pas l’invitation parce qu’il est sous l’emprise de l’orgueil, ou parce qu’il ressent de la malveillance, ou encore de l’irritation, il y a faute et transgression et il s’agit d’une faute associée aux facteurs perturbateurs.

S’il n’y va pas par indolence ou paresse, c’est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.

S’il est malade et ne peut pas [y aller], ou s’il a l’esprit dérangé, il n’y a pas faute. Si le lieu est très éloigné, ou si le trajet est dangereux, il n’y a pas de faute. S’il désire par ce moyen discipliner la personne, et espère ainsi la détourner de ce qui est non-vertueux et l’amener à ce qui est vertueux, il n’y a pas de faute. S’il avait auparavant accepté une autre invitation, il n’y a pas de faute. S’il n’y va pas afin d’éviter que cela ne fasse obstacle à des activités vertueuses régulières, il n’y a pas de faute. S’il n’y va pas parce qu’il craint de manquer [une occasion] d’étudier un précieux Dharma qu’il n’a encore jamais entendu, il n’y a pas de faute. Notez qu’il en va de même pour les discussions afférentes [au Dharma] que pour l’écoute d’un exposé du Dharma. Si l’invitation a été faite avec une mauvaise arrière-pensée, il n’y a pas de faute. Si c’est pour éviter qu’une majorité de personnes n’éprouvent de la malveillance, il n’y a pas de faute. Si c’est pour respecter la règle interne de la communauté, il n’y a pas de faute. »