ཆོས་འདོད་པ་ལ་སྦྱིན་མི་བྱེད།

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2.7. Ne pas faire don du dharma à ceux qui le désirent


Il s'agit de la septième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la dernière à l'encontre de la perfection de la générosité སྦྱིན་པ་དང་འགལ་བ་བདུན།. Elle s'oppose à la mise en oeuvre du don du dharma ཆོས་ཀྱི་སྦྱིན་པ།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva ne fait pas le don du Dharma à des êtres qui aspirent au Dharma, et ce par malveillance ou par irritation, ou encore parce qu’il est de tempérament jaloux, il y a faute et transgression, et il s’agit d’une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne fait pas don par indolence ou par paresse, bien qu’il y ait faute et transgression, ce n’est pas une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne fait pas ce don à un tīrthika མུ་སྟེགས། qui cherche à lui nuire, il n’y a pas de faute. S’il est gravement malade ou qu’il ait l’esprit dérangé, il n’y a pas de faute. S’il souhaite par ce moyen discipliner [le solliciteur] et ainsi le détourner de ce qui est non-vertueux et l’amener à ce qui est vertueux, il n’y a pas de faute. Si lui-même ne connaît pas le Dharma [demandé), il n’y a pas de faute. S’il ne fait pas le don du Dharma à quelqu’un qui se montre irrespectueux et impoli, et dont la conduite est répréhensible, il n’y a pas de faute. Si c’est parce qu’il craint qu’au cas où il lui délivrerait des explications circonstanciées, le solliciteur – qui n’a guère de capacités – ne soit effrayé en entendant l’enseignement, qu’il ne conçoive des vues fausses, n’interprète tout de travers, que cela ne lui nuise et ne le fasse sombrer, il n’y a pas de faute. S’il craint que le solliciteur, une fois qu’il aurait obtenu l’enseignement, ne le divulgue à d’autres qui n’auraient pas la maturité voulue, il n’y a pas de faute. »