ཁྲོས་པ་རྣམས་ནི་ཡལ་བར་འཇོག
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2.18. Négliger ceux qui sont en colère
Il s'agit de la dix-huitième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la seconde à l'encontre de la perfection de la patience བཟོད་པ་དང་འགལ་བ་བཞི།.
Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :
- « Au cas où un bodhisattva s’est mis en tort vis-à-vis d’autres, ou que ceux-ci se l’imaginent, si par malveillance ou par orgueil il ne leur présente pas convenablement d’excuses et les néglige, c’est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
- S’il ne s’excuse pas par indolence, par paresse ou par laisser-aller, il y a faute et transgression, mais ce n’est pas une faute associée aux facteurs perturbateurs.
- Si, par ce moyen, il désire discipliner l’autre et ainsi le détourner de ce qui est non-vertueux et l’amener à ce qui est vertueux, il n’y a pas faute. S’il s’agit d’un tīrthika མུ་སྟེགས།, il n’y a pas de faute. S’il s’agit de quelqu’un qui veut l’amener à faire des excuses alors que lui-même aurait commis des actes mauvais et répréhensibles, il n’y a pas de faute. Si c’est quelqu’un de vindicatif et querelleur, et que de lui présenter des excuses le rendrait encore plus furieux et ne ferait qu’aggraver la situation, il n’y a pas de faute. Si l’intéressé est d’un naturel patient et, par tempérament, est dénué de malveillance ou, si le fait qu’autrui lui présente des excuses à propos de fautes commises à son encontre ne fait que le gêner énormément, il n’y a pas de faute. »