ཐེག་པ་ཆེན་པོ་སྤོང་བར་བྱེད།

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2.31. Rejeter le mahāyāna


Il s'agit de la trente-et-unième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la cinquième à l'encontre de la perfection de la sagesse ཤེས་རབ་དང་འགལ་བ་བརྒྱད།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, lorsqu’il apprend, à partir des collections སྡེ་སྣོད་གསུམ། des bodhisattva, le sens de l’ainsité ཆོས་ཉིད། ou encore la profondeur, l’extrême profondeur des pouvoirs des Buddha et bodhisattva, ne se sent pas attiré par eux et les dénie, déclarant :
“C’est dénué de sens ; cela ne relève pas du dharma ; cela n’a pas été énoncé par le Tathāgata དེ་བཞིན་གཤེགས་པ། ; ce n’est pas quelque chose qui serait utile aux êtres et leur permettrait d’être heureux. ”,
qu’il les dénie suite à de malencontreuses cogitations personnelles ou influencé par d’autres, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
Quand un bodhisattva entend parler des points profonds, éminemment profonds, et ne se sent pas attiré par eux, songeant grâce à la foi et à l’absence de fausseté en lui :
“ Moi, je suis aveugle, mais c’est simplement que si je n’ai pas les yeux [voulus], les yeux du Tathāgata perçoivent [ces points]. Rejeter ce qui a été compris et exposé par le Tathāgata n’est pas de mon fait. ”,
il doit s’appliquer de manière excellente. Ainsi, le bodhisattva estime que c’est lui qui ne sait pas, et comme il conçoit parfaitement que ces mêmes points ne sont en rien abscons pour le Tathāgata, il y adhère totalement. Bien qu’il n’ait pas d’attrait pour eux, puisqu’il ne les dénie pas, il n'y a pas de faute. »