ནོར་འདོད་པ་ལ་སྦྱིན་མི་བྱེད།

2.41. Ne pas donner des biens à ceux qui les désirent

Il s'agit de la quarante-et-unième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la septième à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, par malveillance et par irritation, ne donne pas de nourriture, de boisson ou d’autres ustensiles à des gens qui en désirent et les lui demandent convenablement, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.

S’il ne les donne pas par indolence, paresse et laisser-aller, c'est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.

S’il ne dispose ni ne possède les biens demandés, il n'y a pas de faute. Si ce qu’on lui a demandé n’est pas valable et pas bon pour la santé, il n'y a pas de faute. Si, par ce moyen, il désire discipliner, il n'y a pas de faute ; cf. plus haut. Si c’est pour éviter de léser le roi, il n'y a pas de faute. Si c’est pour préserver la règle interne de la communauté, il n'y a pas de faute. »