བག་མེད་རྣམས་ལ་རིགས་མི་སྟོན།

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2.38. Ne pas montrer aux négligents ce qui est correct


Il s'agit de la trente-huitième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la quatrième à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, voyant des personnes qui agissent incorrectement pour des objectifs dans la vie présente ou suivante, ne leur indique pas ce qu’ils devraient faire et pourquoi, et ce par malveillance et par irritation, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne leur prodigue pas d’explications par indolence et par paresse, c’est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
Si lui-même ne sait pas et n’est pas capable, il n'y a pas de faute. S’il délègue à quelqu’un de capable, il n'y a pas de faute. Si l’intéressé est capable [de comprendre] par lui-même, il n’y a pas de faute. S’il est pris en charge par un autre guide spirituel, il n'y a pas de faute. Si, par ce moyen, le bodhisattva désire le discipliner, il n'y a pas de faute ; reprendre le détail plus haut. Si, doté d’un esprit malveillant et rebelle, l’autre interprétait de travers les indications raisonnées qui lui seraient données, ou que, comme il ne les apprécie pas ni ne les respecte, il soit d’un naturel intraitable, il n'y a pas de faute. »