འཁོར་རྣམས་ཀྱི་ནི་དོན་མི་བྱེད།

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2.42. Ne pas accomplir le bien de son entourage


Il s'agit de la quarante-deuxième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la huitième à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, par malveillance, ne donne pas en temps voulu et correctement des instructions et des conseils à l’entourage qu’il a réuni et qu’à l’intention de ceux qui seraient dans le dénuement, il ne sollicite conformément au Dharma les brahmanes et les chefs de famille pleins de foi pour qu’ils fournissent des vêtements, de la nourriture, de la literie, des divans, des médicaments et des ustensiles, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
Si c’est par indolence, paresse et laisser-aller qu’il ne donne pas d’instructions et de conseils, et ne fait rien pour rechercher des objets utilitaires, c'est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
Si, par ce moyen, il désire discipliner, il n'y a pas de faute, cf. plus haut. Si c’est pour préserver la règle interne de la communauté, il n'y a pas de faute. S’il est malade et incapable d’agir, il n'y a pas de faute. S’il délègue à d’autres personnes compétentes, il n'y a pas de faute. S’il sait que les membres de son entourage ont de grandes richesses, ou qu’ils sont capables de rechercher par eux-mêmes les vêtements religieux et autres, ou s’il leur a déjà transmis les instructions et conseils, il n'y a pas de faute. S’ils étaient auparavant des tīrthika མུ་སྟེགས། et qu’ils soient venus auprès de lui pour voler le Dharma et que par conséquent ils soient d’un naturel tel qu’ils n’ont pas la possibilité de s’amender, il n'y a pas de faute. »