འདོད་པའི་སེམས་ཀྱི་རྗེས་སུ་འཇུག

2.2. Se laisser mener par l'attachement

Il s'agit de la seconde des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la deuxième à l'encontre de la perfection de la générosité སྦྱིན་པ་དང་འགལ་བ་བདུན།. Elle constitue l'altération de l'antidote à l'avarice སེར་སྣ།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva se laisserait aller à avoir de grands désirs, à ne pas se satisfaire de ce qu’il a, ou à avoir de l’attachement envers les possessions ou la considération, il y a faute et il y a transgression, et il s’agit d’une faute associée aux facteurs perturbateurs.

S’il souhaite s’en garder et qu’il s’y efforce en recourant pleinement aux antidotes appropriés mais qu’alors qu’il tente de s’y opposer, il soit submergé parce que ses facteurs perturbateurs sont foncièrement puissants, même s’il commet cela de manière répétée, il n’y a pas d’infraction. »