ཡོན་ཏན་བསྔགས་པ་སྨྲ་མི་བྱེད།

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2.44. Ne pas faire l’éloge des qualités


Il s'agit de la quarante-quatrième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la dixième à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, par malveillance, ne souligne pas les éminentes qualités d’autres êtres, ne fait pas leur vibrant éloge, et n’exprime pas son approbation à qui a excellemment parlé, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne le fait pas par indolence, paresse et laisser-aller, c'est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
S’il voit que l’intéressé a, par nature, peu de désirs et qu’il se conforme ainsi à son attente, il n'y a pas de faute. S’il est malade et hors d’état, il n'y a pas de faute. Si, par ce moyen, il désire discipliner, il n'y a pas de faute, cf. plus haut. Si c’est pour préserver la règle interne de la communauté, il n'y a pas de faute. S’il redoute que l’intéressé, alors, ne développe des facteurs perturbateurs principaux, et de la suffisance, de l’infatuation, que cela ne lui nuise, et que c’est pour l’éviter, il n'y a pas de faute. Si les [éloges faites des] qualités semblent factices et pas authentiques, si les “vertueuses paroles ” semblent de même factices et ne sont pas authentiques, il n'y a pas de faute. Si c’est pour vaincre des tīrthika མུ་སྟེགས།, il n'y a pas de faute. Si la conversation bat son plein, il n'y a pas de faute. »