རྐྱེན་དུ་འཚམ་པར་ཚར་མི་གཅོད།

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2.45. Ne pas prendre des mesures correctrices lorsque pourtant la situation l’exige


Il s'agit de la quarante-cinquième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la onzième à l'encontre de l’aide apportée à autrui སེམས་ཅན་དོན་བྱེད་ཀྱི་ཚུལ་ཁྲིམས།.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva, qui a affaire à des êtres qu’il conviendrait de réprimander, châtier ou exclure, sous l’emprise de ses facteurs perturbateurs, ne les réprimande pas, ou réprimande mais ne châtie pas, ou encore châtie mais n’exclut pas, il y a faute et transgression, et c'est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
S’il ne réprimande pas, ne châtie pas ou n’exclut pas par indolence, paresse et laisser-aller, c'est une faute dissociée des facteurs perturbateurs.
S’il s’abstient parce que l’intéressé a un tempérament indomptable, qu’il n’écoute rien ni personne, qu’il est insoumis et sous l’emprise de la malveillance, il n'y a pas de faute. S’il attend le moment, il n'y a pas de faute. S’il voit que cela entraînerait des heurts, des critiques, des bagarres, des litiges, il n'y a pas de faute. S’il voit que cela provoquerait des troubles et divisions au sein de la communauté, il n'y a pas de faute. Si les personnes concernées sont dénuées de fausseté et au contraire ont grandement le sens de l’honneur et du respect d’autrui, et qu’elles se mettront d’elles-mêmes en conformité vite, très vite, il n'y a pas de faute. »