འཁོར་བ་གཅིག་བུ་བགྲོད་པར་སེམས།

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2.14. Ne penser qu’à parcourir le cycle existence


Il s'agit de la quatorzième des quarante-six fautes secondaires à l'encontre des vœux de bodhisattva ཉེས་བྱས་ཞེ་དྲུག et parmi elles de la septième à l'encontre de la perfection de l'éthique ཚུལ་ཁྲིམས་དང་འགལ་བ་དགུ.

Dans le dixième chapitre des Terres des bodhisattva བྱང་ས།, ārya Asaṅga ཐོགས་མེད། la décrit ainsi :

« Au cas où un bodhisattva croit et dit que les bodhisattva n’ont pas à entretenir un vif attrait envers le nirvāṇa མྱ་ངན་ལས་འདས་པ།, qu’en fait ils devraient se détourner du nirvāṇa, ne craindre en rien les facteurs perturbateurs, principaux et secondaires, ne rien faire pour en débarrasser leur esprit, et qu’ainsi, trois éons incalculables durant, les bodhisattva doivent transmigrer dans le saṃsāra འཁོར་བ། et pratiquer en vue de l’éveil parfait, il y a faute et il y a transgression, et c’est une faute associée aux facteurs perturbateurs.
Pourquoi cela ? Comparés aux śrāvaka ཉན་ཐོས། qui ne cessent d’aspirer ardemment au nirvāṇa et qui développent de la frayeur envers les facteurs perturbateurs ཉོན་མོངས། principaux et secondaires, c’est mille milliards de fois plus fort que les bodhisattva se doivent d’entretenir leur fervent attrait envers le nirvāṇa et de cultiver l’horreur vis-à-vis des facteurs perturbateurs principaux et secondaires. En effet, le śrāvaka ne déploie ses efforts que dans son seul intérêt personnel, alors que le bodhisattva s’applique au bien de tous les êtres. Il doit donc contracter des habitudes telles que son esprit n’ait plus de facteur perturbateur. Et même s’il n’est pas un arhat accompli, il est supérieur à ce rang, car c’est sans plus avoir de facteur perturbateur qu’il recourt à des comportements souillés. »