ལས།

Karma, acte

Le premier sens du terme karma est volition སེམས་པ།. A ce titre, il est l’un des cinq facteurs mentaux omniprésents ཀུན་འགྲོ་ལྔ།, indispensables au mental pour percevoir son objet. Sa fonction spécifique est de permettre au mental de se diriger vers son objet : le karma est un mouvement. Ceci implique d’une part que les karma ne sont pas des fardeaux extérieurs à subir passivement, et d’autre part que les êtres animés l’utilisent sans interruption puisque la pensée ne s’arrête jamais. Le karma en tant que volition est un facteur mental སེམས་བྱུང་།. Comme toute pensée, il ne dure qu’un instant. Mais lorsqu’il s’évanouit, il ne disparaît pas sans laisser de trace. Il imprègne alors le courant de conscience d’une énergie, d’une potentialité, appelée empreinte བག་ཆགས། karmique ou le plus souvent karma également. Ces potentialités ont la capacité de produire différents résultats lorsqu’un ensemble de conditions sont réunies. Au sein des existants impermanents མི་རྟག་པ།, elles ne relèvent pas de la catégorie des phénomènes mentaux ཤེས་པ།, mais des formations dissociées ལྡན་མིན་འདུ་བྱེད།. De telles empreintes karmiques ont quatre propriétés fondamentales ལས་ཀྱི་ཚུལ་བཞི། et afin de mieux les cerner, il est possible d’en distinguer deux ལས་གཉིས། ou trois types ལས་གསུམ།. Ils sont décrits également à travers les voies karmiques ལས་ཀྱི་ལམ།, des actes physiques, oraux ou mentaux à travers lesquels sont accumulés des karma particulièrement puissants, et qui sont susceptibles d’entraîner trois types de résultats ལས་ཀྱི་འབྲས་བུ་གསུམ།